Notre Favori : la France
Matches de la France - Groupe F
France - Allemagne
Mardi 15 juin à 21 h (Munich)
Hongrie - France
Samedi 19 juin à 15 h (Budapest)
Portugal - France
Mercredi 23 juin à 21 h (Budapest)
Proposés pour la victoire finale à la cote de 6 sur l'ensemble des bookmakers présents sur le marché (Kylian Mbappé est à 2.7 sur PMU.fr pour le meilleur buteur des Bleus et même à 27 s'il termine meilleur buteur de la compétition et que la France l'emporte), les Bleus de Didier Deschamps arrivent sur le 60e anniversaire de la première édition de l'Euro en position de force et dans la peau d'un très légitime favori au sacre final, encore tout auréolés d'un incroyable titre mondial arraché en Russie.
Car l'Histoire avec un grand H, Didier « la Dèche » avec un grand D est bel et bien en train de l'écrire avec un crayon taille XXL. C'est d'ailleurs aussi avec un effectif à cette mesure que le sélectionneur, au plus beau palmarès du football hexagonal, avance à découvert. Il ne lui manque plus que de brandir ce trophée en tant que sélectionneur, 21 ans après le dernier sacre des Bleus, auquel il participait en tant que joueur - Et la boucle sera bouclée...
Pour ce faire, il a à sa disposition, trois ans après une coupe du Monde qui a fait trembler la terre du ballon rond, un groupe semble-t-il encore plus compétitif. Si cette 16e édition du Championnat d'Europe promet certes d'être relevée et surtout bien plus indécise qu'on pourrait le penser avec des nations en totale reconstruction, irrégulières voire à même de se transcender, ce sont bien les vedettes françaises qui émergent de ce lot fort homogène.
Non, nous ne citerons pas pêle-mêle, le trident d'or composé de Benzema / Mbappé / Griezmann, qui affolera toutes les défenses rencontrées, ou le meilleur joueur de la finale de la Ligue des Champions, l'inusable N'Golo Kanté, rayonnant dans l'entre jeu ou encore la défense expérimentée et qui a fait ses preuves depuis maintes années, non tout ça serait trop facile.
Et pourtant, sûre de sa force mais concentrée pour réussir, l'Equipe de France n'avance plus à pas de velours désormais, assumant pleinement sa position de formation attendue et équipe à abattre, un statut jamais évident à détenir ce niveau.
Mais l'expérience acquise dans le succès ces dernières années a permis au groupe d'accumuler assez de confiance et de détermination pour ne pas être trop suffisant à l'entame de cette compétition attendue sur le Vieux Continent.
Car en ces temps d'examens, les Bleus ne rendront pas une pâle copie d'eux-mêmes tant ils ont encore envie, envie de réaliser ce coup d'éclat que leurs ancêtres avaient réussi en leurs temps. L'occasion est en en effet belle et tentante d'entrer dans l'Histoire, comme en 2000, date du dernier Euro remporté par les Tricolores qui faisait suite déjà au succès fabuleux acquis à la Coupe du Monde 1998.
La tâche est forcément ardue mais elle serait du plus bel effet sur le maillot bleu pour cette génération hors norme. Ainsi, les trois victoires dans un groupe F relevé en compagnie de l'Allemagne, de la Hongrie et du Portugal ont une cote cumulée de 8,50 sur Winamax ; neuf points solides, plausibles et qui permettraient à l'ensemble du groupe d'être concerné, car un Euro ce n'est pas qu'une dizaine de titulaires mais bel et bien une entité compacte d'au moins vingt joueurs potentiellement concernés.
Si la campagne de qualification fut parfois laborieuse avouons-le, la ribambelle de stars sélectionnées par Didier Deschamps arrive au top de sa forme et au sommet de son art. Avec cet effectif le plus compact et le plus riche sur la feuille de match, la France se doit de le prouver sur le terrain et l'expérience de la « Dèche » sera là pour le rappeler au cas où...
Et bien oui, cette fois les Bleus sont favoris, ils ont l'honnêteté de le crier « haut et fort » sans prétention, ni filtre mais avec l'aplomb qui caractérise les grands joueurs et les équipes matures marquant leur époque. Après la défaite traumatisante en 2016 en finale face au Portugal, c'est au fer rouge que les Bleus comptent marquer leur époque comme jamais. Il est vraiment temps de remettre les pendules à l'heure exacte d'un rendez-vous immanquable. Amoureux, vous avez dits amoureux ? Du beau jeu assurément oui, du bleu jeu pour toujours.
La liste des 26 sélectionnés :
- Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (OM), Mike Maignan (Lille)
- Défenseurs : Benjamin Pavard (Bayern), Léo Dubois (OL), Raphaël Varane (Real), Kurt Zouma (Chelsea), Presnel Kimpembe (PSG), Clément Lenglet (Barça), Lucas Hernandez (Bayern), Lucas Digne (Everton), Jules Koundé (Séville FC)
- Milieux : N'Golo Kanté (Chelsea), Paul Pogba (Man. United), Adrien Rabiot (Juventus), Corentin Tolisso (Bayern), Moussa Sissoko (Tottenham), Thomas Lemar (Atlético)
- Attaquants : Marcus Thuram (Mönchengladbach), Kingsley Coman (Bayern), Kylian Mbappé (PSG), Antoine Griezmann (Barça), Olivier Giroud (Chelsea), Karim Benzema (Real), Wissam Ben Yedder (Monaco), Ousmane Dembélé (Barça)
Notre Outsider : les Pays-Bas
Matches des Pays-Bas - Groupe C
Pays-Bas - Ukraine
Dimanche 13 juin à 21 h (Amsterdam)
Pays-Bas - Autriche
Samedi 17 juin à 21 h (Amsterdam)
Macédoine du Nord - Pays-Bas
Mercredi 21 juin à 18 h (Amsterdam)
13 telle est la cote maximale pour les Pays-Bas vainqueur de l'Euro 2020 - Alléchant non ? Assurément oui ! Les hommes de Franck De Boer (50 ans) sont ainsi intégrés dans un groupe C à leur entière portée où se côtoient l'Ukraine, l'Autriche et le petit poucet la Macédoine du Nord ; de quoi se mettre bien en jambes pour d'autres joutes à venir bien plus affolantes voire surtout affriolantes.
En cas de première place du groupe (coté à 2.60 si l'Ukraine termine deuxième dans cet ordre), ils pourraient ainsi se mettre en orbite afin d'atteindre la finale (cote de 5 sur PMU.fr), faire briller Memphis Depay jusqu'au 11 juillet (cote de 15 pour le meilleur buteur de l'Euro) et rejoindre pourquoi pas la France au bout du bout de cette compétition (cote de 28).
Mais avant toutes ces péripéties, les Oranjes doivent encore prouver qu'ils ont l'étoffe d'un (vrai) héros. A commencer par faire respecter la hiérarchie dans un groupe C où ils sont placés logiquement en position de grandissime favori. Finalistes de la Ligue des Nations en 2019 (défaite 1-0 face au Portugal mais après avoir battu notamment la France fin 2018, l'Allemagne en septembre 2019 et récemment deux fois la Pologne en 2020), les Pays-Bas sont dotés d'individualités talentueuses à faire froid dans le dos de bon nombre d'adversaires.
Car la liste des 26 Oranjes est si juteuse qu'elle est belle à croquer. Si Franck de Boer devra se passer de Virgil van Djik, blessé aux ligaments croisés en début de saison avec Liverpool, il comptera dans ses rangs de véritables stars internationales avec lesquelles la mayonnaise devrait bien prendre. Ainsi, Memphis Depay, proche de signer à Barcelone mais aussi courtisé par la Juventus Turin, sera épaulé dans sa quête de buts par l'adroit Liverpuldien de 30 ans, Georginio Wijnaldum et le jeune mais talentueux Frenkie De Jong (23 ans, FC Barcelone) mais pas que... Luuk De Jong (30 ans, FC Séville), Quincy Promes (29 ans, Spartak Moscou) ou Matthijs De Ligt (21 ans, Juventus) pour ne citer qu'eux, viennent compléter un effectif pléthorique en vedettes.
Il y a donc de quoi être impressionné sur le papier, il faudra l'être sur le terrain où les Pays-Bas pourront compter en principe sur 12 500 spectateurs à domicile lors de leurs trois matches de poule, tous disputés dans l'Arena Johan Cruijff d'Amsterdam, une aubaine supplémentaire qui peut les aider à se surpasser assurément.
Avec 112 sélections sous le beau maillot orangé, Franck De Boer est le digne successeur du bon travail réalisé par Ronald Koeman, parti au FC Barcelone en septembre 2020. Il a pour but premier d'amener sa formation au sommet en 2022 au Qatar mais il ne se gênera pas pour faire progresser sa jeune garde plus rapidement encore dès cet été. Si la reconstruction peut prendre du temps, le bloc hollandais pourrait ainsi se révéler bien plus solide pour son retour sur la scène internationale après avoir manqué l'Euro 2016 et la Coupe du Monde 2018. Parvenir jusqu'au dernier carré est dès lors un but pas impossible à marquer - à eux de démontrer qu'ils ne sont pas au pied de l'Everest pour atteindre les sommets de l'Europe. Depay'sez nous !
La liste des 26 sélectionnés :
- Gardiens : Jasper Cillessen (Valence), Tim Krul (Norwich), Maarten Stekelenburg (Ajax)
- Défenseurs : Nathan Aké (Manchester City), Daley Blind (Ajax), Matthijs de Ligt (Juventus), Stefan de Vrij (Inter), Denzel Dumfries (PSV), Jurriem Timber (Ajax), Patrick van Aanholt (Crystal Palace), Joel Veltman (Brighton), Owen Wijndal (AZ)
- Milieux : Frenkie de Jong (Barça), Marten de Roon (Atalanta), Ryan Gravenberch (Ajax), Davy Klaassen (Ajax), Teun Koopmeiners (AZ), Donny van de Beek (Manchester United), Georginio Wijnaldum (Liverpool)
- Attaquants : Steven Berghuis (Feyenoord), Luuk de Jong (Séville), Memphis Depay (OL), Cody Gakpo (PSV), Donyell Malen (PSV), Quincy Promes (Spartak Moscou), Wout Weghorst (Wolfsburg)
Notre Surprise : la Turquie
Matches de la Turquie - Groupe A
Turquie - Italie
Vendredi 11 juin à 21 h (Rome)
Turquie - Pays de Galles
Mercredi 16 juin à 18 h (Bakou)
Suisse - Turquie
Dimanche 20 juin à 18 h (Bakou)
Et si et si... C'est une cote de 51 qui est proposée au maximum pour la Turquie vainqueur de l'Euro 2020 - Les surprises ont toujours été légion dans le football moderne et même si on n'ira peut-être pas jusque-là (quoique...), « Ay-Yildizlilar » pourrait déjà sortir du groupe A en compagnie de l'Italie (cote de 2,55) et même pourquoi pas devant la « Nazionale » (cote de 8,50 dans cet ordre précis). En poussant le bouchon encore un peu plus loin et dans cette optique de victoire du groupe A, la Turquie rencontrerait le deuxième du groupe C (à priori l'Ukraine ou Autriche). Les portes des quarts de finale seraient alors grandes ouvertes (cote de 3,30) et, folie suprême dès lors, le dernier carré ne serait plus une utopie (cote de 7,50) mais une belle possibilité à envisager.
Cependant, avant tout, les hommes de Senol Günes (68 ans, en poste depuis février 2019) devront gérer un match d'ouverture si ce n'est primordial, tout au moins très important dans la capitale italienne où, si tous les chemins mènent à Rome, un bon résultat amènerait assurément les Turcs à un beau parcours au cours de cet Euro 2020.
Afin de réaliser ce beau chemin prévu dans un groupe A très indécis, la Turquie a des arguments à faire valoir et des certitudes à confirmer. Les Bleus de Didier Deschamps n'ont d'ailleurs pas oublié en 2019 leur défaite face aux partenaires d'un intenable Burak Yilmaz (meilleur buteur de l'Euro : cote de 45). L'attaquant Lillois (15 buts, 2 passes décisives en 27 matches de championnat) se fera un malin plaisir de continuer à voguer sur son incroyable saison dans le nord de la France, celle-là même qui emmenait les Dogues de Christophe Galtier sur le toit de l'Hexagone. Ce véritable guerrier est doté d'une mentalité à toutes épreuves et d'un fond inépuisable. Toujours en pesant inlassablement sur les défenses adverses, le taureau turc a été promu au grade de capitaine durant des éliminatoires réussis (meilleure défense à l'issue de cette phase).
Mais il ne sera pas seul à espérer bousculer la hiérarchie sur le Vieux Continent car la Turquie dispose d'une jeunesse talentueuse qui frappe avec véhémence à la porte des titulaires indiscutables. En faisant appel à de nombreux joueurs de cette nation ces dernières saisons, les championnats majeurs en Europe ont contribué à la progression constante de la sélection.
Vingt-neuvième du classement FIFA (fin mai), la Turquie se prend très au sérieux et espère bien réitérer la belle surprise qu'elle fut lors de sa troisième place en Corée du Sud au cours de la Coupe du Monde 2002, emmenée qu'elle était lors de cette épopée par le formidable Hakan Sükür. L'expérience de son sélectionneur Seno Günes peut l'y aider assurément, lui qui était déjà présent lors de cette chevauchée fantastique en Asie. Après avoir balayé d'un revers de la manche les Français à Konya en match référence, cette génération dorée des Yazici (24 ans, Lille), Ünder (23 ans, Leicester), Calhanoglu (27 ans, Milan AC), Celik (24 ans, Lille) ou Demiral (23 ans, Juventus) s'apprête peut-être à rejoindre celle de ses prédécesseurs, celle qui était parvenue à atteindre la demi-finale de l'Euro 2008 en Autriche et ainsi faire oublier l'échec de 2016 toujours en travers des gorges transcontinentales.
Certes, les possibilités sur le banc ne sont pas infinies - on ne gagne pas un Euro avec seulement onze joueurs titulaires - et l'irrégularité chronique de certains jeunes peut être préjudiciable mais l'ancien gardien emblématique de Trabzonspor, qui emmène la sélection, n'a connu que trois défaites en vingt matches avec la Turquie. Celui qui a gagné le championnat avec Besiktas en 2016 et 2017 s'apprête donc à faire vibrer plus de 83 millions de passionnés et bien plus encore à travers le monde entier. Il peut vraiment se passer un truc avec les Turcs. Que la magie commence !
La liste des 26 sélectionnés :
- Gardiens : Mert Günok (Medipol Basaksehir), Ugurcan Çakir (Trabzonspor), Altay Bayindir (Fenerbahçe), Gökhan Akkan (Caykur Rizespor)
- Défenseurs : Zeki Celik (Lille), Mert Müldür (Sassuolo), Merih Demiral (Juventus), Ozan Kabak (Liverpool), Caglar Söyüncü (Leicester City), Kaan Ayhan (Sassuolo), Umut Meras (Le Havre), Ridvan Yilmaz (Besiktas)
- Milieux : Mahmut Tekdemir (Medipol Basaksehir), Okay Yokuslu (West Bromwich Albion), Taylan Antalyali (Galatasaray), Dorukhan Toköz (Besiktas), Ozan Tufan (Fenerbahçe), Orkun Kökçü (Feyenoord), Yusuf Yazici (Lille), Irfan Can Kahveci (Fenerbahçe), Hakan Çalhanoglu (Milan)
- Attaquants : Cengiz ünder (Leicester City), Efecan Karaca (Aytemiz Alanyaspor), Halil Akbunar (Göztepe), Abdülkadir Omür (Trabzonspor), Kerem Aktürkoglu (Galatasaray), Burak Yilmaz (Lille), Enes ünal (Getafe), Kenan Karaman (Fortuna Düsseldorf), Halil Dervisoglu (Galatasaray)